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fée tout et rien, dit tout et ne dit rien

6 décembre 2014

Petites créa du jour #SurLesBureaux

Ça fait longtemps que je ne suis pas passée par ici... il faut dire qu'en ces temps de premiers conseils de classe je suis plutôt occupée! 
Pas facile de prendre le temps de faire ce que j'aime sur ce blog entre les journées à rallonge (avec le travail administratif à faire souvent à la maison), les 5h de danse hebdo et une appart' qui ne s'entretient pas tout seul! Ajouter à cela les 6H de voitures perdues toutes les semaines pour aller travailler et voilà!

Mais bon aujourd'hui je dépose ici une petite photo #SurLesBureaux, j'adore ce petit rituel là quand je suis seule dans la salle de cours: aller regarder sur les bureaux et y découvrir les traces de leurs vies et pensées d'ado. Du coup ben moi j'ai du mal à les engueuler mes zados quand ils écrivent sur les tables ^^

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Effacé... regrets, changements c'est aussi ça la vie des zados!
J'ai été touchée par cette table là où des mots s'effacent, pleine de traces mais qui porte aussi une profonde gravure, elle définitive. Elle est entre l'éphémère et le définitif, comme les vies d'ados où des choses passent, des voiles et d'autres sont déjà là, robustes et incrustées.

 

Et sinon entre deux cours un petit croquis de (presque) profil de petite jeune fille métisse. Voilà comment je m'occupe quand parfois j'ai des élèves en stage et une heure à meubler en attenant le cours suivant!

 

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Bon là c'est du vite fait hein! Mais ça fait du bien de gribouiller entre deux cours.

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4 novembre 2014

Un petit tour au théâtre avec monsieur Découflé

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Comment bien entamer son WE si vous êtes près de Nîmes city? Très simple, vendredi soir le théâtre de la ville accueille "Panorama" de la compagnie DCA dirigée par Philippe Découflé. Au programme une sorte de best of made in Decouflerie avec de la danse (ses chorés cultes), du cirque et des images. Ce patchwork d'instantanés en scène sera vendredi soir donc au théâtre de Nîmes à partir de 20H (et aussi mercredi à 19H et jeudi à 20H)... vous aurez deviné, j'y vais et je vous dirai comment c'était 

 

24 octobre 2014

Bande de Filles, l'(É)toile du jour

Aujourd'hui je suis allée voir un film qui a déjà fait parler de lui et couler pas mal d'encre (chez Libération entre autre pour ne citer qu'eux qui ont longuement parlé du film dans l'édition du WE dernier). Du coup j'avoue être allée à la séance déjà conquise par le sujet même du film. Et oui la féministe en moi a parlé que voulez vous...

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Ce film se propose de raconter une vie française. C'est la vie d'une ado française, une ado de banlieue qui a grandit au milieu des tours HLM. Déjà rien que ce thème ne peut que me parler, quand on a grandit dans les cités HLM il y a cette marque en vous, une marque qui ne s'efface pas et qui oscille entre secret et fierté.
C'est dans cette cité de béton que vit Meriem et c'est dans sa vie que nous plongeons.

À la première minute du film, scène d'ouverture Sciamma joue avec les codes, d'emblée et je me suis demandé si le monsieur de la caisse ne c'était pas planté de film ou de salle (déjà qu'il m'avait dit au fond à gauche alors que c'était au fond à droite...). Nous sommes projetés en plein une partie de... football américain! Sur le coup la scène semble "What the fuck?" mais en fait tout est dedans. Ces joueurs casqués, harnachés, teigneux... voilà qu'une longue mèche de cheveux s'échappe du casque... Voilà un oeil de biche avec un regard noir... Voilà des traits fins... Voilà un corps à la taille fine... et oui ce sont des filles qui jouent, comme des hommes, comme des guerriers. Pas de concession, le jeu est entier, il est brusque et l'équipe veut la victoire. Puis fin de partie et là c'est l'effusion de la victoire mais il n'y a pas d'amertume dans le regard des perdantes, non elles sont fières de leur jeu et savent qu'elles n'ont pas perdu, elles ont joué et elles ont volé ce moment. Ce sont des guerrières fières, elles se sont battues selon les règles, elles ont partagé.
Retour à la cité pour les filles, de vraies ado comme on en croise partout avec un volume sonore et des rires qui fusent, on discerne à peine quelques mots, elles sont euphoriques de leur match. Puis passés les escaliers de la cité silence... elles se métamorphosent en jeunes fleurs de cité. Là bas le masque se porte dans le silence. les mecs sont des ombres qui les entourent, les surveillent. Elles ne leur laissent pas entrevoir la moindre miette de ce qui c'est passé juste avant, de ce bonheur fou et spontanné du jeu. Ce bonheur elles l'ont volé et elles le cachent arrivées dans la cité, regard vers le bithume et visage fermé elles doivent être respectées. 

Le ton est ainsi donné sur la vie de Meriem. Puis la scène de la conseillère d'orientation qui restera une anonyme sans visage, la voix du jugement. Pour Meriem ça sera le CAP ou rien. Elle refuse cette option, elle veut devenir quelqu'un, elle veut continuer une seconde générale. Non... "C'est pas ma faute" reçoit un "C'est la faute de qui alors? La mienne?" et voilà la boucle bouclée... la faute à pas de chance sans doute... ce destin là tout tracé pour elle Meriem va le refuser de tout son être, de toute sa révolte. Elle se tait respectueusement mais l'insoumission est déjà là, en germe et ne cessera plus de gronder.
Car c'est cela que nous raconte le film, le refus. Meriem refuse d'être ce que l'on attend d'elle, ce que les adultes attendent d'elle, ce que les mecs attendent d'elle. Meriem recherche sa vie.
Plongée dans sa vie "C'est pas ma faute"... deux petites soeurs à s'occuper, un grand fère tyran qui doit jouer son rôle de chef de famille dans la cité, une mère absente qui se tue au travail... Meriem est une femme au foyer des cités modernes voilà sa faute.
Elle rencontre une petite bande et ça devient à la vie à la mort. Trois filles, 3 soeurs, 3 âmes soeurs lui expliquent tout, lui montrent tout. "Je fais ce que je veux, vas y répètes, encore!". C'est exactement ce que Meriem qui est devenue Vic veut entendre et hurler au monde.

Le film se déroule ainsi et nous vivons avec cette petite bande, dans son univers, plongée dans les codes de la cité auxquels parfois les filles elles mêmes semblent se plier sans comprendre vraiment. On s'interpelle, on se provoque, les gars s'en mêlent pour en rajouter, on s'insulte, se bat et ... on ne sait plus très bien pourquoi. Il faut exister et pour cela faire face à quelqu'un. 
Ces ados sont de grandes gueules fragiles, à fleur de peau. Elles jouent d'une ulra féminité et d'une solidarité à toute épreuve. 

L'actrice Karidje Trouré est tout simplement bluffante dans le rôle de Meriem rebaptisée ensuite Vic pour Victoire (contre le monde entier elle se bat Vic). La jeune actrice habite littérament son personnage, elle lui donne une dimension physique et une présence scotchantes. C'est un fauve qui apparait à l'écran et qui joue sur tous les tons, exactement le ton juste au bon moment. 
Devant cet évier elle se redresse comme habitée d'une force nouvelle, elle investit ce corps et remonte la tête haut vers ciel dans un mouvement majestueux qui engage toute sa colonne. Un être humain, une femme se lève... Meriem est partie.
Puis la scène de la danse des filles sur Diamonds de Rihanna (signalons au passage que la chanteuse a laissé le droit d'utiliser sa chanson pour une somme bien en deça de ses tarifs habituels quand elle a vu le projet). Une danse, des chants, un corps qui ondule et se libère dans une transe de danse, c'est la naissance de Vic avec les paroles prophétiques ""palms rise to the universe as we moonshine and molly feel the warmth we'll ever die, we're like diamonds in the sky ..."  "les paumes levées vers l'univers alors que nous moonshine et molly, sentons la chaleur, nous ne mourrons jamais, nous sommes comme des diamants dans le ciel..." (moonshine et molly étant alcool et exctasy en poudre en langage populaire US).
La suite, le parcours je vous le laisserai découvrir, Vic se bat, cherche sa place. Ultra féminine, puis masculine, ancrée à son histoire d'amour interdite... elle croise des destins tout au long du film, en choisit pour un temps mais les refuse tous. Elle a cette force qui fait que certains relancent les dés tant qu'ils n'ont pas le double 6, le maximum... cet espoir fou envers et contre tout qui vous fait tout relancer non pas par goût du jeu mais parce que l'on ne peut accepter autre chose. Il n'y a pas d'autre choix que relancer... et le regard conquérant et déjà parti Meriem Vic relancera une ultime fois peut être les dés. Elle veut tout, elle a le droit d'avoir tout, elle réclamme ce qui lui revient et va le chercher... même si ça doit faire mal de tout laisser, les dés sont à nouveau lancés.

 

 

BANDE DE FILLES Bande Annonce Officielle (2014)

23 octobre 2014

Une Petite (É)toile avec Pride !

Souvent je me dis "Il faut que j'aille voir ce film" mais faute de temps, vous connaissez la chanson... Mais là je m'étais juré de ne pas passer à côté de Pride et c'est donc toute contente que je suis allée à la séance de midi ce mardi des vacances. 

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Pride est basé sur des faits réels. Je suis de cette génération qui a été biberonnée au Tang, a porté des collants en acrylique (dont j'aurais pu jurer que ma mère avait la facheuse habitude de les acheter déjà troués aux genoux), à avoir regardé le club Dorothée (et regardé un dessin animé sur une fille élevée comme un mec qui tombe amoureuse d'un mec qui croit qu'il est homo car il croit qu'il aime un homme bref...), à savoir ce que c'est qu'un tee shirt Waïkiki et à avoir trouvé ça stylé de les porter avec un cycliste noir (non aucune photo ne circulera). Bref je suis de la génération Mitterand quoi, j'ai vu Tchernobyl aux infos et j'ai joué à la Nintendo Ness aussi et je crotte ceux qui disent que je suis vieille.
J'étais donc gamine quand j'entendais parler d'une certaine Madame Thatcher alias la dame de fer. Une sorte de specimen local d'outre Manche la dame de Fer. j'avais bien compris au ton que les gens prenaient en parlant d'elle qu'elle n'était pas très populaire, ce qui fut largement confirmé par les paroles d'une certains Monsieur Renaud dans une chanson "Miss Maggie". 
Cette dame British est en quelque sorte le personnage "bonus" de Pride, c'est autour d'elle ou plutot contre elle que tout le film se fédère. Du coup ça m'a donné envie d'en savoir plus sur cette dame qui détestait autant les homos et ue les mineurs détestaient tant. Tout le log du film la dame est omniprésente.

Pride c'est l'histoire d'un groupe de gays et lesbiennes londoniens qui se rend compte après la GayPride de 84 que pour une fois ils se sont pas trop fait casser la gueule et se demandent pourquoi... La réponse est simple: les forces de l'ordre sont trop occupées à casser du mineur et délaissent donc l'habituelle manne homo. Coutumiers de ce que les mattraqueurs assermentés fignolent leur besogne (vous aurez reconnu Hexagone de Renaud) ils se disent que ces pauvres bougres de mineurs habituellement dociles risquent d'avoir besoin d'un peu d'aide et de conseils avisés... être rebel et bad ça ne s'improvise pas! et les voilà non sans quelques heurts à collecter pour aider les mineurs.
Et c'est le croisement de deux univers qui va suivre. Un univers de macho made in la mine du fin fond du Pays de Galles croise un monde décomplexé de la ville swinging. Un choc hilarant où rien ne tombe dans l'éccueil et qui déploie même beaucoup de sensibilité avec une palette de personnage qui s'avèrent travaillés dans leur psychologie.
Joe alias Bromley en ado paumé qui se cherche puis s'affirme est très juste. Le personnage de Dai est aussi touchant, la scène de sa rencontre avec le groupe LGSM est hilarante avec des répliques justes et provoc' juste ce qu'il faut. Hefina sous son air revêche a aussi des réparties jouissives surtout quand il faut remettre les autres en place, quitte à rappeler à certain leur manie de danser nu dans leur jardin... Une jolie galerie de personnages qui s'avèrent bien déjantés et à ce petit jeu là les plus délurés ne sont pas ceux qu'on croit!

Mais pourquoi aller voir ce film? Pour voir l'histoire d'un autre oeil, au travers de la petite qui prend des chemins de traverse. Pour rire bien sûr et comprendre  cette solidarité qu'il y a eu entre gays et mineurs, cette volonté d'aider et de partager. Pour se prendre aussi en pleine tête ce passé pas glorieux où des personnes étaient stigmatisées et où il semblait normal de leur brandir un panneau "vous brulerez en enfer", parce que oui c'était aussi cela les années 80. 
J'ai passé 2H dans une salle obscure sans m'ennuyer une seule seconde. J'ai ri dès la première minute et pleuré à la dernière (oui j'ai la larme facile et songe à me faire sponsoriser par Kleenex). J'ai vu avec des yeux adultes cet univers étrange de mon enfance et j'ai depuis envie de mieux le comprendre. Voilà me semble t il de bonnes raisons d'aller courrir acheter le DVD quand il sortira et de l'offrir, le regarder en famille, avec des amis de ma génération et des autres générations aussi. Ce que j'adore et trouve irremplaçable dans le petite ciné d'art et essais de ma ville (le Semaphore) c'est de croiser dans une salle tous les âges et voir une vieille dame et sa petite fille à des séances de films militants, ce geste là n'a pas de prix et surtout pas celui d'un devis! 

Pride - Bande-annonce officielle VF HD

12 septembre 2014

Portrait de Lumière

Et oui ça y est j'ai enfin terminé ce portrait là, depuis deux semaines qu'il me trottait dans la tête! 
J'ai à nouveau travaillé depuis une base de feuille Cartoline noire, je ne me lasse pas de ce support là que je peux maltraiter et frotter à volonté et qui permet un contraste intense.
Plus qu'un portrait c'est un instant, une émotion, un caractère que j'ai voulu faire jaillir de l'ombre de la feuille. C'est un instant en lumière qui sort des ténèbresn un instant et une éternité à la fois, une éphémère sur intensité. C'est une effrontée qui résiste à la nuit, une femme forte dans la lumière pour un instant suspendu, une apparition.
Je garde toujours la même technique de mix entre acrylique, correcteur blanc, stylo blanc, crayons noirs et blancs, pastels noirs et blancs, stylo bille noir... je frotte, je gratte, je reviens, j'ajoute... et voilà le résultat

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Voilà, je reviens à mes premiers amour, les portraits!
Pour la suite j'ai envie de revenir à une peinture de danseur ou danseuse, j'hésite entre un autre modèle guidé par Pina Bausch ou un autre modèle guidé par Ohad Naharin et son mouvement dit "gaga", j'ai été littéralement subjuguée par cet extrait de sa chorégraphie/ son spectacle DEACADANCE sur le chant traditionnel de Pâques juive "Ochad Mi Yodea"

Echad Mi Yodea by Ohad Naharin - Smith College Faculty Dance Concert 2012 (Nov.17,2012)

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31 août 2014

La rentrée côté danse

Et oui c'est officiel, aujourd'hui est le dernier jour du mois d'aout et demain le premier de septembre. Alors forcément la rentrée ne se profile plus, c'est une réalité! Et si il y a un endroit dont je suis heureuse de reprendre le chemin, c'est l'école de danse!
À cette idée je suis comme une gamine... j'ai hâte de revoir les copines! J'ai hâte de savoir leurs vacances, leur raconter les miennes, de retrouver nos dîners mensuels, nos débats littéraires, nos fous rires quand nous essayons des nouveaux mouvements, nos baillements collectifs quand après une séance de barres flexibles nous rentrons parfaitement détendues dans le vestiaire. J'ai hâte aussi de tester mes nouvelles tenues de danse. Mais surtout j'ai hâte de danser et de progreser encore, je sens que les changements vont continuer et j'ai vraiment hâte.

Cette année je reprends les barres flexibles bien sûr, je continue l'afro contemporain aussi. Et je rajoute le contemporain que je n'avais pas pu faire l'année dernière à cause de mon emploi du temps. Cette année je fais les 3, soit de 5 à 6H de danse par semaine. Je réalise que cela fait beaucoup mais cela devient un besoin, un besoin viscéral. 
Cela fait un mois et demi que l'école a fermé ses portes après le stage d'été, pour les grandes vacances. Cela fait 1 mois que mon corps réclame sa dose de danse. Oh j'ai bien essayé seule, mais ce n'est pas pareil. Déjà mon salon n'est pas très adapté. Ensuite je n'ai pas encore assez de pratique pour pouvoir me guider seule alors je peux tout au plus esquisser quelques mouvements et attitudes, quelques pas mais rien de plus. J'ai besoin des fils de mes profs, de grandir encore dans leurs mains, de leur ravail sur moi. 
La danse demande de la patience et de la volonté, de la rigueur mais avant tout un abandon de soi. J'ai besoin de cet abandon là, de m'abandonner aux profs dans un premier temps, à moi même dans un second (quand je parviens à danser et non plus seulement excécuter un mouvement demandé). J'aime cette rigueur et cette exigeance. 

L'année dernière je suis entrée en danse entièrement. Je veux dire par là que j'ai cessé de lutter, de vouloir garder le contrôle et me suis laissée guider. J'ai accepter de ne pas savoir, j'ai accepté d'apprendre et de voir. De me voir. J'avais entrevu ce royaume là quand j'ai commencé avec l'afro contemporain, mais là ma démarche a pris une autre ampleur. Je commence à vraiment danser. 
En une année j'ai donc dansé, j'ai renoué avec mon corps et avec mon esprit. La danse a réveillé mon regard sur l'art en général (arts plastiques, de la scène, du spectacle, des mots, du son...), elle m'a permis de me reconnecter avec mes dons endormis, anesthésiés. Elle m'a fait renaître à moi même, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
La danse m'a donc transformée du dedans, mais aussi du dehors. Envolés 20 kgs, perdues 3 tailles, étirée ma démarche, musclée ma silhouette. Chacun de mes gestes ne se fait plus pareil, j'ai désormais conscience de mon corps et de son anatomie. Mes gestes sont amples, fluides. Tout a changé et pourtant tout a toujours été là, mais sans la conscience que c'était là. Cela murissait doucement...

Pour la rentrée je me suis offert de nouvelles tenues pour danser, les autres sont devenues bien trop grandes...
Voici mon équipement pour toutes les danses que je vais pratiquer (barres flexibles, afro contemporain et contemporain pour rappel)
Un caleçon ventre plat (bien montant dans le dos) de décathlon version 7/8 ème  (23E)

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Il offre donc une bonne couvrance dans le dos et un bon maintien sur le ventre, il galbe aussi les cuisses et a une superbe matière. C'est un très bon basique qui permet de pratiquer toutes les danses.

Ma grande découverte c'est la combinaison Express Yourself de Décathlon (25E), un pur bonheur que j'ai déjà testé à la maison. Elle est douce, extra souple et se porte comme je le veux. J'aime la porter version pantalon, haut rabattu façon pantalon de yoga mais couvrant bien le dos. Portée ainsi elle reste en place quels que soient mes mouvements. Je suis devenue accro à cette combi là!

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Moi je la porte surtout comme ça

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Bon par contre je ne la porte pas avec juste une brassière hein, idem avec le caleçon ventre plat effet shape.
Pour les hauts j'ai plusieurs options, je privilégie le près du corps afin de bien voir mes mouvements et mettre aussi en valeur une silhouette que je commence à apprécier.

J'ai donc investi dans un justaucorps afin là aussi d'être suivie dans chacun de mes mouvements et d'avoir tout de même un bon maintien de la poitrine, là aussi justaucorps Supportiv Danse de Décathlon (25E), j'ai aimé sa jolie découpe dans le dos, son maintien et la liberté de mouvement qu'il laisse, surtout dans le dos

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Pour en dessous encore j'ai une brassière basique danse de Décathlon (8E) qui offre elle aussi un bon maintien et une jolie découpe dans le dos

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Voilà pour mettre dessous, et par dessus j'ai des tee shirts sympas, en version près du corps j'ai opté pour un top court ajusté et gris de Décathlon avec un dos très flatteur (avec le justaucorps et la combi c'est THE silhouette de danseuse cool!)

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Pour quand il fait chaud j'ai un petit top BizzBee dont j'aime le message et eu à moins de 5E, simple basique et rigolo

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Et enfin un autre tee shirt rigolo de chez Asos racheté à une amie, prix normal 15E , plus long il ira surtout avec le legging, et pris une taille au dessous afin de ne pas être trop ample

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Voilà, en plus il reste des petites choses qui iront encore et peuvent se porter larges. Mais les pièces XXL et XL elles, sont passées aux associations! Voilà une petite révolution pour moi, prendre du L et m'y sentir bien. 
C'est aussi cela la danse pour moi, sculpter le corps du dedans. 

Alors cette année je repars, je ressigne les yeux fermés et mon corps et ma tête n'attendent que cela. Je suis prête, mon sac est prêt pour demain. Pendant l'été j'ai changé de rythme, d'activités sportives. J'ai senti tous les bienfaits de la danse pendant les heures de snorkeling en Corse (ballade aquatique avec juste masque tuba et palmes, sans palmes pour moi!), pendant les randonnées aussi. J'ai été surprise de découvrir mon corps solide, endurant. Je suivais les autres sans sourciller, en fait j'étais celle qui en demandait toujours plus! Une forme olympique pendant l'été! 
Demain c'est la rentrée au travail avec des réunions à n'en plus finir, mais le soir je reprends la danse et je vais retrouver mon bonheur, ma liberté de danser. Pour ce premier jour ça sera 1H de barres flexibles suivie d'1H30 de contemporain, mardi 1H de barres flexibles niveau avancé, mercredi 1H30 d'afro contemporain et jeudi 1H de barres flexibles à nouveau, version cool niveau intermédiaire histoire de consolider la semaine et la terminer en douceur... 

29 août 2014

Peinture Danseuse #PinaBausch

Il y a quelques jours je vous postais ceci, mon travail en cours sur une étude danseuse guidée par Pina Bausch

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Depuis le travail a bien avancé jusqu'à donner ceci

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Le travail a donc été fait sur feuille noire format raisin, une cartoline pour être précise! Pourquoi ce suport? Parce que le noir est beau: lisse et satiné, profond, parfait dans sa tonalité et sa texture. L'épaisseur du papier aussi le rend confortable. Il ne se froisse pas facilement et résiste à mes attaques au pinceau à sec. 
La technique elle est mixte. Un dessin au crayon gris comme base puis une couche de peinture acrylique travaillée à sec, du blanc uniquement. La peinturre est travaillée frottée et grattée par le pinceau pour la peau et pen épaisseur sur le tissu afin d'obtenir 2 blancs et 2 matières différentes.
Par dessus la peinture il y a du stylo blanc, des feutres noirs de différentes épaisseurs allant du gros marqueur au feutre très fin. Je joue donc sur les épaisseurs des feutres mais aussi sur leur usure. Il y a également quelques coups de crayon blanc, de caryon noir et de pastels gras noirs et blancs.

J'ai souhaité travailler sur la lumière qui frappe la danseuse qui semble surgir de l'ombre. Cette lumière intense me parait souligner l'intensité du moment mais surtout sa fugacité. La danseuse a quelque chose de fantomatique dans son résultat qui me plait. Elle semble irréelle, immatérielle, lumière pure. J'ai aimé son mouvement, cette suspension à la fois verticale et horizontale, et oui la fameuse spirale... cette danseuse est une spirale jusqu'au bout des doigts! Elle tourne sur elle même, structure l'espace et ses gestes vont bien au delà du cadre. Sa force de mouvement se projette en dehors à la fois vers le haut et le bas mais aussi vers la droite et la gauche, dans toutes les dimensions elle tourne. Elle est suspendue dans ce mouvement qui la projette vers le haut alors que déjà le bas l'attire, une pure force en spirale comme la danse les produit si bien...

Son geste a ce côté théatral cher à Pina Baush, elle offre en un geste sa poitrine et son cou au spectateur, ce geste suspendu et volontairement exagéré, amplifié. Bien évidemment la fluidité du mouvement du haut du corps est typique du style de Pina Bausch, le haut tout entier ondule en lumière. Le geste va bien au delà de lui même, il a une ampleur qui confine au surnaturel, à la grâce de ceux qui créent l'espace.
Les longs cheveux sont à peine visibles mais tracent des fils sur le visage, le cou, les épaules et la robe. Ils collent la peau et souligne le mouvement par le mouvement qu'ils ont en eux même. Ce mouvement, cette attitude, la souplesse et surtout l'amplitude signe la trace de Pina Bausch sur cette danseuse. 

Je pense encore étudier cette spirale et son équilibre en mouvement dans d'autres essais et sur d'autres danseuses. Je m'interroge sur le support, passer ou non sur la toile et donc avoir une peinture plus fluide. Garder le fond noir sûrement (j'aime travailler la lumière et je n'ai pas encore fini avec ça), mais accepter un grain, une glisse de la peinture qui va offrir d'autres possibilités...

28 août 2014

Les peintures du moment... #PeintureLumiere

Petite étude pour des tournesols mutants en moulins à vent...

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Comme d'habitude il s'agit d'une tambouille à base de crayon, acrylique, pastel, correcteur blanc & & d'autres techniques encore. 
Petit bouquet trans en trois temps...

Le travail en ce moment se fait sur fond noir, les formes se dégagent par la lumière. 

Autre petite étude non terminée celle là sur une danseuse de Pina Bausch, là aussi travail en lumière sur fond noir, mais exclusivement en noir et blanc. Côté technique de la tambouille encore et toujours!

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Le travail sur le mouvement et la lumière est l'objectif, saisir cette attitude de la danseuse suspendue dans sa spirale, dans cet instant là. Saisir la lumière qui la frappe dans son mouvement qui la tend dans l'espace, au delà de son corps via cette lumière qui vient d'au delà de son corps sur son corps. Saisir cette alchimie des deux, du moins essayer...
Travail en cours et bientöt fini!

17 août 2014

La crise passe par la culotte #SexismeOrdinaire

Oh je vous vois rigoler d'ici et vous dire que j'ai définitivement craqué mon slip hein, enfin ma culotte, j'suis une fille pour rapel, le slip c'est pour Superman et ses confrères de sexe masculin. 
Pour les mecs il y a 2 écoles: le maintien avec shortys et slips ou le free avec le boxer. Voilà ils choisssent leur camps et basta. Bon ça doit être un peu plus compliqué que ça OK je l'admet. Mais quoiqu'il en soit pour ce qui se positionne sur le devant du milieu de leur anatomie, là juste en bas du ventre il ne viendrait à l'idée de personne de tenter de maintenir le service trois pièces dans une fine bande de tissu à peine large comme 2 doigts d'une main. Ben non quelle idée voyons?! Et puis en plus ça serait mettre en doute leur chère virilité et surtout sa taille. Déjà que la capote XS est presque tabou, je vous laisse imaginer le slip kangourou double taille (arrière et avant)... Donc ces messieurs ont droit au confort, à une belle bande de tissu structurée pour maintenir délicatement leur précieux entrejambe.

Et nous les filles pendant ce temps nos culottes et autres shortys prennent de plein fouet la crise!

Oh j'aurai pu vous parler de cette abbération que sont les culottes et autres shortys avec couture en plein milieu devant, non mais sérieusement la personne qui a inventé ça a déjà vu une femme? Un sexe de femme? Eu une quelconque notion d'anatomie féminine? oO
Non ça ça serait trop facile. Pour nous autres les filles c'est encore plus incidieux la crise de la culotte... pourtant chez nous aussi ça se joue sur les cms. Nos culottes et shortys retrécissent de l'entrejambe, et hop vas y que je t'économise du tissu! Et ceci apparait étrangement uniquement sur le modèle femme. Démonstration chez une marque connue pour ses culottes: Petit bateau. Voilà le bon vieux modèle de notre enfance

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Je vous l'accorde, c'est pas du hyper glamour. La partie sur les hanches et les fesses est bien large, idem pour l'entre jambe. Mais bon pour tous les jours avec un petit motif sympa et une petite modification de la coupe, ça passe très bien non? 
Et bien non puisqu'en version adulte femme Petit Bateau propose ceci:

 

 

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C'est assez parlant comme différence non? Pourtant promis juré craché, nous ne perdons pas des cms d'entrejambe en grandissant, mieux nos hanches s'élargissent, tout grandit y compris cette zone stratégique de notre anatomie! Si je veux une culotte confortable je dois taper dans le taille 18 ans (oui je fais du 44) dans le rayon grande fille, pas femme non...
Et pendant ce temps chez ces messieurs, rayon homme et pas grand garçon la marque leur propose ceci:

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Ah oui quand même hein?! Vous la voyez la différence vous aussi?

Alors oui nos deux boules à maintenir à nous autres les filles sont positionnées plus haut certes, rien à maintenir dans nos culottes à priori donc il est où le problème? Le problème il est que celle qui a réussi à faire tenir une serviette hygiénique ou même allez soyons sympas un long protège slip sur ces culottes femme me fasse signe! Et sans dépasser bien sûr hein sinon c'est pas du jeu. Et ben oui nous autres les filles devont réussir le pari fou de réussir à câler une serviette de 5 cm de large sur un truc étroit de moins de 4, ah ah ah! C'te bonne blague... vous trouvez ça déjà difficile? Bande de petits joueurs, essayez donc en plus avec un tissu 100% synthétoc sur lequel rien ne colle et là on va vraiment se marrer! 
Vous comprendrez donc que je reste dubitative quand je dois faire tenir ceci (image ci dessous) sur la culotte femme hein...

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Et puis de quoi se plaignent les filles d'abord hein? Après tout la partie adhésive qui dépasse ça fait aussi office de bande dépilatoire façon Veet, et tant pis pour les non adeptes du maillot intégral, comme le sparadrap faut tirer d'un coup sec et pleurer après...

Mais si la gêne de l'étroitesse de la bande stratégique n'était que pour la semaine dite "rouge", ça serait dans le fond pas si terrible, resteraient 3 semaines par mois de tranquilité. Et puis nous sommes à l'ère du tampon tellement plus confort que la serviette (oui c'est une opinion perso). Mais que dalle peau de balle! C'est tous les jours du mois et de l'année que nous autres les filles devont composer avec du tissu qui rentre dans notre anatomie et non je ne parle pas de nos fesses (enfin pas que).
Alors du coup moi quand je vois des culottes spéciales semaines rouges comme ça (voir juste dessous) c'est tous les jours que j'ai envie de les mettre, elles sont tops hein? Et au moins ça met un coup dans l'aile de Petit Poney et autres niaiseries girly

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Voilà une culotte emboitante et sympa! Et en plus rigolotte. Et faudrait en bénéficier que quelques jours dans le mois et le reste du temps avoir du kawai, du mingnon, du girly, du ça quoi:

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Euh...? Toi aussi avant de voir ceci tu n'avais jamais songé à tes fesses comme à un animal mignon dont chaque émisphère serait une joue?  
Vous noterez en tant que public averti de la culotte que:
>vos fesses n'ont point besoin d'oreilles, quelle drôle d'idée! car comme l'a dit le sage "ce qui se dit dans mon dos, mon cul le contemple"... donc pas besoin d'oreilles, merci.
>vos fesses n'ont pas le volume de celles du modèle, donc la bestiole sera plus jouflue, voir toutes auront l'air d'un hamster en plein stockage dans la joue
>vous imaginez les oreilles dépasser de votre jean, ben quoi, c'est normal non...? J'ai tué un ourson rose et je viens de le planquer sur mes fesses, surtout ne prévenez pas la SPA pitié!
>vous réalisez soudain qu'en fait ces culottes s'arrêteront avant la fin de vos fesses sur vous, laissant une partie de la frontière entre elles à l'air...
> vous imaginez un instant vous baisser avec une de ces culottes ( ou faire des mouvements d'humaine quoi en fait) et là vous réalisez que les lois de la physique s'appliquent à vous, et zut!
> vous imaginez une scène hot sex où votre fantasme en chair et en os tombe sur cette culotte et là 2 options:
- il adore et vous vous demandez sérieusement si en fait son fantasme à lui c'est soit une fillette soit Winnie l'ourson version X... dans les deux cas un truc vous bloque, étrange non?
- il éclate de rire devant votre culotte et vous demande si vous avez pas eu un accident et du piquer la sienne à une petite fille. Et pour le coup vous vous dites qu'au final même la culotte de Bridget Jones valait mieux car au moins elle avait le confort elle. 

Bref les petits lapins en sucre du bisounoursland de la culotte, venez vous aussi du côté obscur et portez ceci, vous allez voir ça fait du bien d'être confort dans son slip!

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Vous notez sur ces modèles là donc que la forme s'apparente à celle d'un slip de mec... bande hanche bien large, emboite les fesses et bande entre-jambe pas trop longue, à ne pas confondre avec ce modèle là

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Il y a bien la large bande élastique en haut, mais la ressemblance s'arrête là. 
Petit effort mental: imaginez vous les filles là dedans, votre anatomie dans cette culotte. Pour les gars imaginez vous un peu en fille là dedans (aidez vous de ce que vous connaissez du corps des femmes, un petit effort).
Et oui c'est pas confort hein? Déjà faut au moins miser sur une épilation maillot brésilien voir passer directement à l'option ticket de métro (figures 2 et 3 ci dessous pour info)

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Donc déjà faut entretenir à l'année cette épilation là pour la culotte femme... merci!
Ensuite contrairement à une idée reçue chez les fabricants de culottes, une femme ça bouge. Je veux dire ça bouge vraiment: ça monte les escaliers, ça court, ça se penche, ça s'asseoit, ça marche. Sans être toutes des contorsionistes pratiquantes, nous avons quand même acquis une liberté depuis le corset à laquelle nous tenons. Alors certes point de baleine en fer ou autre matérieux rigides, point de contension dans nos culottes... mais au final est ce que c'est mieux?
Certes notre taille est libre et nous respirons à poumons déployés. Mais entre nos jambes cette petite bande pernicieuse nous mène la vie dure. Dès que nous bougeons elle bouge aussi, mais pas avec nous. Non elle n'épouse pas nos formes ( ne pas confondre culotte et serviette hygiénique, voir plus haut leur incompatibilité), elle est contre nos formes. Et paf vas y que je te rentre entre les jambes, que je te donne l'impression de partager ton jean avec une corde ou un élastique à sauter qui te rentre dans le frifri... et non tu peux pas la remettre en place en public!  - à ce propos, certains sont exaspérés par les séjours fréquents des filles aux toilettes, ben certains sont pour replacer une culotte qui a décidé de partir à l'intérieur de notre anatomie les gars, mais ça nous ne vous le disons pas- 
Te voilà donc avec une culotte ridicule qui nécessite cependant un gros investissement (argent et temps) sur l'épilation maillot, qui te gêne au mieux, te fait mal au pire... et là tu fantasmes sur une culotte Petit Bateau ou spéciale semaine rouge. Mais tu as ta journée à tenir. Et elle elle s'incruste au propre comme au figuré entre tes jambes. Et si tu te dis "tant pis je la touche plus", elle finit par rentrer devant et derrière et toi tu finis avec une superbe irritation qui te condamnera à cette culotte là pendant une semaine

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Elle c'est celle que tu fuies... oh n'aie pas honte va, on a toutes un modèle comme ça au fond de notre tiroir. Le modèle qu'on a pris en jouant des coudes entre deux mémés dans un coin du rayon lingerie qu'on aurait préféré ignorer ( non mais sérieux, ils y vendent encore des gaines et des soutifs qui font des seins en cônes sans armature!). Te voilà donc avec sur les fesses ce que tu avais désespérement tenté de fuir. Et tu te rappelles au passage de cette pub sur les "désagréments intimes" pour un gel lavant et une crème et dans ton esprit cette question: les labos pharmaceutiques ont ils des liens  (des actions?) avec les fabricants de culottes? Genre un complot où ils savent que si tu achètes une petite culotte, tu vas finir avec le pack complet gel et crème, donc hop les labos donnent des sous aux fabricants pour être sûrs qu'ils enlèvent des cms et donc qu'on se choppe de bonnes irritations....? Moi parano, z'êtes vraiment sûrs...? 

Nous voilà donc libérées du corset, ayant le droit de vote, de travailler... Et tout cela pour quoi? Pour avoir droit à des culottes mal taillées, ou du moins pas taillées pour des humaines. Parce des crétins ont décidé que nos culottes à nous les filles c'étaient soit de l'hyper échancré (parce que c'est sexy il parait...) soit de l'hyper emboitant (pour mémé qui a passé la date de préremption, qu'ils croient...). Parce que le tissu ça coûte cher et que tu coup ben on rogne nos culottes en allongeant et affinant la bande qui passe entre nos jambes. Et tant pis pour nous, nous devons être sexys et porter des (toutes) petites culottes qui en plus de ne pas être confortables nous blessent! De quoi faire passer le string pour un truc super confortable. Et le tout doit en plus faire rêver un geek jugez plutôt

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Oui allez y, regardez bien l'endroit stratégique... un doigt de largeur. Aïe...18E la culotte l'engin de torture, si t'es vraiment maso ils te font le lot de 8 à 118E (non à ce prix là l'épilation maillot à l'anée n'est même pas comprise), ils sont sympas chez PixelsPanties hein?! 
Et oui nos culottes semblent être faites pour plaire à ces messieurs avant tout. Il faut du sexy, de l'échancré, du qui rentre dans le frifri. Et pendant ce temps eux ils gardent tranquillement leurs slips et autres shortys, se fendant tout au plus d'un motif rigolo. Nos culottes coutent cher pour de moins en moins de tissu, des formes de moins en moins adaptées et nous nous tortillons dans nos jeans de tant de souffrances infligées à notre anatomie. À croire que les fabricants de culottes ont reçu les mêmes planches d'anatomie que celles envoyées aux extra terrestres dans les années 80, celles où ils vont nous prendre pour Barbie et Ken niveau entre jambes...

anatomie

Vous noterez bien que si monsieur a un vague truc à l'extérieur, madame elle n'a rien du tout et surtout pas de fente, ceci explique peut être nos culottes...? Ça serait une production extra terrestre basée sur ce type d'image alors?! Voilà la seule explication logique que j'ai trouvé à la forme de nos culottes, et vous...?

 

5 juillet 2014

Mon magazine chéri @CausetteLeMag

Je voulais vous parler d'un magazine que j'ai dévouvert il y a un an maintenant. Je ne peux désormais plus m'en passer et surtout je regrette de ne pas l'avoir connu plus tôt!
Je vais donc vous parler du magazine Causette, un magazine qui dépote, qui secoue le neurone. Un magazine impertinent, un vrai! Un magazine qui surtout veut du bien à l'humanité et plus particulièrement à sa moitié dotée du chromosome XX (mais par rebond logique, les XY aussi Causette leur veut du bien en fait!). 
Dans ce mag' là inutile de chercher la page sur l'épilation maillot du moment et le dernier nail art. Ne cherchez pas non plus le dernier régime made in passeport pour les TCA. Non. Dans ce magazine là, l'équipe de rédaction considère que vous avez un cerveau et que vous savez vous en servir. Mieux que ça encore, que vous êtes doté de neurones et d'un esprit critique... et soyons donc fous, qu'en bonus vous savez vous en servir! 

Et oui mon Causette c'est tout cela et plus encore. Et autant dire le gros mot tout de suite, Causette est un magazine féministe oui. Ce mot là FÉMINISTE fait peur à beaucoup de personnes. Il fait froncer les yeux de certains, rire d'autres voir peut provoquer des poussées d'urticaire dans des cas sévères (certains ayant même eu des symptômes proches de l'ettouffement et de l'arrêt cardiaque, des cas extrêmes les pauvres...). 
C'est à dire aussi que le féminisme c'est une bande de castratrices qui refusent le jupon et s'indignent pour des broutilles quoi. Des veilles frustrées de base (qui ne bénéficient pas de l'heureuse présence d'un émetteur de testostérone sur jambes, service 3 pièces compris) et se vengent à tout va sur cette pauvre autre moitié de l'humanité. Car oui femmes occidentales et surtout femmes de France nous ne pouvons qu'être heureuses: il est illégal de nous frapper, le viol est un crime, nous avons le droit de vote, le droit de conduire, le droit de travailler... et de tellement d'autres choses extraordinaires qui font de nous de sacrées veinardes. 
Mais heureusement Causette qui est féministe (non je ne me lasse pas de dire des gros mots, je kiffe ça) est une sentinelle efficace de notre société. D'ailleurs ce mag' a été reconnu par l'Etat figurez vous. Et quand on voit certaines réactions dans les hautes sphères (sifflage de robe à fleurs entre autre) il y a de quoi être fier de ça, moi je dit bravo Causette!
Tous les mpois donc je me précipite chez mon marchand de journeaux et en sors le sourire aux lèvres et Causette dans la pogne. 

Ce que je trouve dans Causette: une rimbambelle de quiches plus croustillantes de la pâte les unes que les autres qui me font rore (jaune parfois), je rencontre en quelques lignes les copines de Causette (dont Marguerite Duras, excusez du peu!), un dossier complet sur un fait de société. J'y trouve des thèmes d'actualité vu d'un autre angle. J'y trouve des pages culture de qualité. Mais surtout ce que j'aime chez Causette c'est son humour envers et contre tous. Oui prendre les choses avec de l'humour ça aide beaucoup, même s'il est corrosif cet humour. J'aime lire le Docteur Kpote et reconnais mes zados dans ses lignes (d'ailleurs s'il pouvait venir dans certaines de mes classes ça serait pas du luxe). J'ai dévoré le dossier sur les femmes dans la religion Catho, le sort des femmes militaires, le centenaire de Duras... J'attends chaque année avec impatience les quiches d'or. 

En fait je n'ai qu'une chose à reprocher à Causette: l'expression vas y prends moi pour une quiche je l'utilisais avant vous. Mais ne fait je suis super fière de voir cette expression dans ce mag' là, alors vas y prends moi pour une quiche... I love it. Et surtout que ça dure encore pas mal d'années tant que nous arons encore besoin de toi Causette.

HS_Couv

et si toi aussi tu veux connaître Causette alors RDV chez ton marchand de journeaux, sur leur site web (http://www.causette.fr ) , leur page FaceBook (https://www.facebook.com/Causette ) ou encore Twitter (https://twitter.com/CausetteLeMag )

 

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